Pour le bien-être & la santé

« Je ne me hasarderai pas à évoquer l’antiquité et la pratique de la médecine aux huiles essentielles en Egypte ou ailleurs car nous n’avons pas assez d’information concrète pour épiloguer sur le sujet. On sait que le serpentin qui permit la distillation de l’alcool fut créé au onzième siècle par Avicène, mais par contre on connaît l’utilisation des plantes elles mêmes à travers une histoire écrite sur plus de 20 siècles, notamment les écrits de Dioscoride qui propose à l’époque un traité sur 519 plantes médicinales. Nous n’en avons guère plus dans la pharmacopée aujourd’hui… »  Michel Sommerard

A l'origine de cette pratique...

L’aromathérapie est reconnue surtout depuis que René Maurice Gattefossé a réveillé son usage thérapeutique en 1928 et édité un ouvrage « AROMATHÉRAPIE » qui a donné le nom à cette pratique. J’ai d’ailleurs eu la chance de travailler avec son petit fils, car la famille Gattefossé possède un mas à Saint Rémy de Provence et nous avions le même alambic en cuivre à feu nu de marque Égrot avec lesquels nous distillions des roses ensemble.

Dans les années 60, c’est le Dr Jean Valnet, médecin militaire qui a rassemblé les connaissances en phyto et en aromathérapie dans un ouvrage lui aussi, en s’adressant au grand public et en enseignant cette pratique dont je le remercie. Il a donné ses recettes à travers un laboratoire (Cosbionat) qui fait un travail remarquable et qui soutient financièrement notre action humanitaire à Madagascar pour la construction d’écoles. J’ai eu aussi le privilège de rencontrer le Dr Jean Valnet et d’apprendre à son contact.

Plus près de nous la passion s’est répandue et je ne peux citer tout le monde, mais je parlerai de mes amis, auteurs et ou scientifiques de haut niveau, Pierre Franchomme, Daniel Pénoël, Roger Jollois, Marcel Lavabre, Ian Kusmirek, Michael Scholes, Conie Bogart, le Dr vétérinaire Françoise Heitz, le Dr Jean Michel Morel de la fac de Besançon, le Dr Bérangère Arnal, et mes professeurs à la faculté de pharmacie de Montpellier, Le Pr Anton, le Pr Jacques Pellecuer, le Pr Susplugas, le Pr Michel Paris, avec qui j’ai partagé les joies de la découverte et qui est même venu dans ma ferme à Madagascar et mon ami proche, le Dr Gérard Magnaudeix venu lui aussi.. 
J‘aimerais citer aussi Pierre Boiteau qui a réalisé un travail botanique considérable à Madagascar et a pu soigner les diabétiques en panne d’insuline grâce à une plante de Madagascar, la poudre de noyau de jamblong (rotra en malgache) qui est un hypoglycémiant remarquable. 
Le Professeur Albert Rakoto Ratsimamangaqui a fondé l’IMRA à Madagascar et collationné et vérifié les savoirs ancestraux de phytothérapie dans toutes les régions de la Grande Ile pour les pérenniser et apporter des remèdes naturels locaux à toute la population. Aujourd’hui c’est le Dr Delphin Rabehaja au laboratoire de l’IMRA qui analyse nos huiles essentielles tout au long de l’année pour nous permettre de rectifier notre travail si besoin et l’améliorer. Les plantes ont une variabilité, l’huile essentielle aussi et parfois il est nécessaire de mieux sécher des plantes avant de les distiller ou de les distiller plus fraîches par exemple, ou après le fruit ou la fleur en fonction des résultats que l’on recherche.